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Feuille de 15 timbres - Michel Legrand (1932-2019) - Lettre verte

Le 24 février 1932 naît dans le 20e arrondissement de Paris un enfant franco-arménien prénommé Michel. Papa est français, il est musicien, arrangeur et compositeur de variété ; maman est arménienne, elle n’est pas musicienne mais l’oncle Jacques Hélian dirige un big band fameux depuis les années 30 et jusqu’après guerre.

Dès l’enfance Michel montre des aptitudes musicales exceptionnelles : il refuse d’aller à l’école pour rester à la maison en compagnie du vieux piano laissé par son père qui a déserté le foyer familial. Du haut de ses quatre ans il écoute les chansons à la radio et les reproduit sur le clavier en les accompagnant de premières harmonies. On s’émerveille de sa virtuosité précoce, maman pense le produire dans les fêtes foraines pour arrondir les fins de mois. Son professeur de piano s’indigne et exige qu’on amène le jeune prodige au Conservatoire.

Là, c’est une révélation, tout l’enthousiasme : les instruments, le solfège, le contrepoint et la fugue. Ses progrès rapides le conduisent jusqu’à la classe d’excellence de « Mademoiselle », la redoutable Nadia Boulanger à laquelle Michel sera reconnaissant toute sa vie pour la rigueur et la discipline de son enseignement.

Mais un jour il assiste à un concert de Dizzy Gillespie qui le bouleverse. La découverte du jazz lui dévoile des horizons nouveaux que « Mademoiselle » désapprouvait, mais qui structureront son œuvre à jamais.

Bientôt le cinéma s’ouvre à lui, d’abord auprès de Godard, puis de Jacques Demy, avec d’inoubliables chefs-d’œuvre comme Les Parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort et Peau d’Âne. Puis vient l’aventure américaine et ses trois Oscars pour Un été 42, L’Affaire Thomas Crown et Yentl.

D’une curiosité sans limite, il s’inspire de tous les styles et pratique la musique comme antidote à la noirceur de l’existence. Sa musique aide à vivre, dynamise, enchante.

Michel Legrand nous a quittés en janvier 2019, à l’orée de ses 87 ans, en pleine activité et débordant de projets, notamment celui d’un festival de musiques de films dans sa demeure de La Mothe du Loiret, devenu le Prix Michel Legrand, remis chaque année en juin.

On peut dire qu’il était un homme-musique, un homme-vie, un cœur d’enfant éternellement curieux du lendemain.

© La Poste - Macha Méril Legrand - Tous droits réservés

Les timbres en Lettre verte permettent d'affranchir vos envois vers la France.

Le Client est informé qu’il dispose d'un délai légal de 14 jours à compter de la date de réception de sa commande pour se rétracter en contactant le service client par la rubrique «Aide et Contact» sur le Site ou en envoyant le formulaire de rétractation figurant en annexe 1 des CGV par voie postale :
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Description

ID F1124006

Nature de l'envoi : Lettre verte (J+3)

Poids maximum : 20 g

Destination de l'envoi : France

Le 24 février 1932 naît dans le 20e arrondissement de Paris un enfant franco-arménien prénommé Michel. Papa est français, il est musicien, arrangeur et compositeur de variété ; maman est arménienne, elle n’est pas musicienne mais l’oncle Jacques Hélian dirige un big band fameux depuis les années 30 et jusqu’après guerre.

Dès l’enfance Michel montre des aptitudes musicales exceptionnelles : il refuse d’aller à l’école pour rester à la maison en compagnie du vieux piano laissé par son père qui a déserté le foyer familial. Du haut de ses quatre ans il écoute les chansons à la radio et les reproduit sur le clavier en les accompagnant de premières harmonies. On s’émerveille de sa virtuosité précoce, maman pense le produire dans les fêtes foraines pour arrondir les fins de mois. Son professeur de piano s’indigne et exige qu’on amène le jeune prodige au Conservatoire.

Là, c’est une révélation, tout l’enthousiasme : les instruments, le solfège, le contrepoint et la fugue. Ses progrès rapides le conduisent jusqu’à la classe d’excellence de « Mademoiselle », la redoutable Nadia Boulanger à laquelle Michel sera reconnaissant toute sa vie pour la rigueur et la discipline de son enseignement.

Mais un jour il assiste à un concert de Dizzy Gillespie qui le bouleverse. La découverte du jazz lui dévoile des horizons nouveaux que « Mademoiselle » désapprouvait, mais qui structureront son œuvre à jamais.

Bientôt le cinéma s’ouvre à lui, d’abord auprès de Godard, puis de Jacques Demy, avec d’inoubliables chefs-d’œuvre comme Les Parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort et Peau d’Âne. Puis vient l’aventure américaine et ses trois Oscars pour Un été 42, L’Affaire Thomas Crown et Yentl.

D’une curiosité sans limite, il s’inspire de tous les styles et pratique la musique comme antidote à la noirceur de l’existence. Sa musique aide à vivre, dynamise, enchante.

Michel Legrand nous a quittés en janvier 2019, à l’orée de ses 87 ans, en pleine activité et débordant de projets, notamment celui d’un festival de musiques de films dans sa demeure de La Mothe du Loiret, devenu le Prix Michel Legrand, remis chaque année en juin.

On peut dire qu’il était un homme-musique, un homme-vie, un cœur d’enfant éternellement curieux du lendemain.

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