Cuisiner avec ses parents : la recette du plaisir, de la santé et de la complicité

Un fort moment de complicité

Cuisiner avec ses parents, c’est d’abord du temps passé ensemble. S’asseoir autour d’une table, à peler des pommes ou écosser des petits pois, laisser la conversation glisser d’un sujet à l’autre… Ces échanges sont précieux pour chacun d’autant qu’ils sont souvent l’occasion de transmettre un savoir, de partager un souvenir - je te raconte le potager de mon enfance, tu me montres comment trouver une recette sur ma tablette - Et quand il s’agit de déguster ce qu’on a concocté ensemble, le plaisir n’en est que décuplé.

Faire travailler ses muscles et ses neurones

Cuisiner n’est pas considéré comme une activité physique sauf si on commence par emmener ses parents au marché ou dans les rayons d’une supérette. Dans tous les cas, la cuisine est une activité cérébrale qui compte. Chercher une recette, faire la liste des ingrédients, adapter les proportions et les respecter, l’air de rien, ces actions nourrissent le cerveau.

Une « veille discrète » sur leur santé

Cuisiner avec ses parents, c’est aussi vérifier qu’ils s’alimentent de façon équilibrée et diversifiée. Ni trop ni trop peu, en variant les saveurs et les couleurs pour le plaisir et en équilibrant les types d’aliments pour couvrir tous les besoins de l’organisme : les sources de protéines (viandes, œufs, poissons), les légumes, les féculents (pommes de terre, légumes secs, céréales, pain de préférence complet), les fruits et les laitages L’important est de limiter les apports en sel, en sucres et en matières grasses et en alcool.

[Des idées de recettes, des explications simples et des conseils nutrition faciles à appliquer… Retrouver le Programme National Nutrition Santé sur le site mangerbouger.fr. Plusieurs pages sont consacrées aux seniors.]

Bonne idée
Il.elle s’alimente difficilement ? Et si cela venait du fait qu’il.elle a du mal à mastiquer ? Posez-lui la question et éventuellement programmez une visite chez le dentiste.